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IGotof





est d’origine Suisse, après avoir vécu plus de 8 ans au Québec puis plus de 4 ans à Paris, vit actuellement en Suisse Au fil de sa carrière, elle met au point différents moyens d’exécution. Elle étend ses toiles au sol pour les peindre, procédés qui offre une grande liberté gestuelle. Cet écart du support lui permet de multiplier ses angles de vision favorisant du même coup une souplesse des traits, une fluidité du geste mais aussi une force interne ou d’assise sur laquelle repose une écriture dense et concise La vision aux perspectives multiples qu’elle nous offre devient une sorte de discours parallèle qui trouve des résonances tant sur le plan plastique qu‘au niveau émotionnel dont elle fait surgir, entre traits et lignes cette part du rêve qui s’échappe du réel. Au cours de sa carrière, l’artiste déborde et transgresse pour un moment le cadre pictural pour œuvrer au niveau de la scénographie et de la sculpture. Elle emprunte ainsi autant de chemin et de moyens qui convergent vers cette expression authentique et englobante du visible qu’elle nous propose. Cette quête d’un espace tangible et signifiant correspond donc peu à peu chez elle à la recherche d’un espace plus intériorisé, plus près de ce senti qui nous rapproche de l’essentiel des choses. Sans doute est ce pour mieux rejoindre cette nécessité intérieure, cette quête d’ espace absolu qu’ elle ramène son propos à la bidimensionnalité de la toile tout en conservant dans sa peinture un sens inné de la spatialité. Pour elle, peindre c’est donc vivre mais aussi donner vie aux formes qui émergent de la surface du tableau grâce à ce dialogue dynamique, à cette complicité que l’artiste entretient avec la toile. Son œuvre qui naît aussi sous nos yeux nous interroge par une dynamique particulière qui fustige tout stéréotype. Dans ce cadre, telle couleur suggère une autre couleur, tel trait appelle sa contrepartie pour parvenir à une sorte de symbiose picturale où le silence des espaces vides rejoint la plénitude des formes. Gotof privilégie des formats de grandes dimensions qui laissent une grande latitude au niveau d’une gestuelle ample et consciente qui envahit le tableau telle une profonde respiration.ces axes qui délimitent et structurent ce lieu privilégié consignent ainsi la raison d’être et l’avenir de l’œuvre. Dans ce champ visuel, on assiste à toute une interaction d’éléments tels des aplats, des formes plus définies et des zones textures qui donneront parfois l’impression de reliefs qui s’entremêlent  et se fusionnent pour arriver à une sorte de cohésion interne. Jules Arbec Montréal

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